Guillaume Landier
Architecte DPLG (ENSA de Paris-Belleville), étudie au Politecnico di Milano (Italie) en 2000-2001.
Il obtient un DSA Architecture et Patrimoine à l’École de Chaillot, Paris, 2019.
Il est aussi titulaire d’un Master II en Géographie sociale et développement durable (Université du Maine) et d’un CMA Gravure Édition (École Supérieure des Arts Appliqués Duperré, Paris).
Sa carrière professionnelle débute par une mission culturelle à Djenné (Mali).
Elle se poursuit en Italie, à Milan, en 1999 (M. De Giorgi, architecte) puis à nouveau, en 2014-2017, en tant qu’architecte libéral avec CLS Architetti.
En 2000-2001, il est architecte programmateur chez I. Crosnier, puis IAU IDF à l’Institut d’aménagement et d’Urbanisme, Paris.
En 2018-2019, il est architecte libéral avec CERES Architecture et Paysage, Grenoble.
En 2003-2020, il collabore avec SEURA Architectes Urbanistes
Depuis 2020, il est chef de projet généraliste – pilotage de projets complexes chez AREP cellule patrimoine.
Sujet de recherche
Enquête sur l’actualité du patrimoine ferroviaire aux Etats-Unis
En travaillant sur certaines réalisations pionnières, témoins de l’invention du transport ferré, il est apparu à Guillaume Landier combien la mise au point du nouveau système ferroviaire était le résultat de transferts de technologie internationaux extrêmement fructueux.
Jusqu’au premier quart du XXème siècle, au moment de leur plus grande expansion, les réseaux ferrés en France et aux États-Unis ont connu des développements techniques très similaires.
Depuis, ces réseaux occupent toujours une place de premier plan dans le transport terrestre de part et d’autre de l’Atlantique mais leur fonction et les techniques utilisées ont fortement divergé.
Pour G. Landier, c’est la première raison de s’intéresser au patrimoine ferroviaire étasunien en le comparant à celui de l’Europe.
La deuxième raison, c’est qu’il s’agit aussi d’un patrimoine monumental.
La troisième raison enfin, c’est que le train est aujourd’hui une des options avancées pour répondre à la double crise environnementale et énergétique à laquelle nos sociétés sont confrontées.
L’enquête proposée par Guillaume Landier permettrait de faire une photographie à date du patrimoine ferroviaire américain, une contribution à un état des lieux et à la mémoire du chemin de fer.
L’approche serait double : rendre compte de l’évolution technologique d’une part, de la dimension humaine du chemin de fer d’autre part.
G. Landier a sélectionné sept lignes de chemin de fer historiques qui, mises bout à bout, forment la mythique liaison intercontinentale.
Il se propose de mener cette étude comparée en s’appuyant sur l’important réseau des musées ferroviaires, les associations historiques. Les visites de site permettront de documenter et illustrer cet état des lieux.
Il s’agira de recueillir le témoignage des gens qui font fonctionner, protègent, étudient, conservent ou restaurent ce patrimoine, mais aussi plus simplement de ceux qui l’utilisent ou viennent le visiter.
Le chemin de fer est né au même moment que la notion de patrimoine.
Ce patrimoine n’est pas un objet du passé, il questionne le présent et prépare l’avenir.