Exposition revival à Versailles 1867 - 1937
Au milieu du 19 ème siècle, les Français retrouvent tout leur engouement pour Versailles. On y gouverne, on restaure, construit, musiciens, poètes, peintres s’y retrouvent, on s’y amuse, on fête, on célèbre …….
Mais son influence ne s’arrête pas à nos frontières, Versailles sera source d’inspiration, dans maints pays, et bien particulièrement l’Amérique.
L’exposition qui vient de se terminer nous a fait revivre ces moments de vie ajoutés à la gloire de cette demeure « Royale »
A partir des années 1870, les États Unis deviennent le paradis de l’immigration européenne. Nous rentrons dans « l’Age d’Or »
Richard Morris Hunt (1827- 1895) premier architecte américain diplômé de l’École des Beaux-Arts de Paris, introduit dans son pays, le « Style Beaux-Arts », se faisant le chantre de la culture et la tradition française. L’une de ses facettes fut d’adopter le grand style classique français magnifiquement représenté par exemple par Marble House qu’il construit de 1888 à 1892, pour William et Alma Vanderbilt à Newport. Ce Palais de marbre blanc inspiré par le Petit et le Grand Trianon, est une harmonieuse inspiration d'Hardoin Mansart, ne soyons pas surpris, il va cotoyer Hunt en médaillons sur ses murs.
Rendons-nous à Washington, ville dont le plan est d’ailleurs, l’œuvre de l’architecte français Pierre-Charles L’Enfant pour retrouver Marjorie Merriweather Post, née en 1887, autre personnalité de la bonne société de la côte est.
Déjà lors de son installation à Burdon Mansion sur la 5ème avenue à New York, encadrée par l’ « Art dealer » Joseph Duveen, elle se familiarise avec la culture, les arts du XVIII Français, en collectant spécifiquement des pièces du mobilier des appartements de la Reine Marie Antoinette portant le sceau du Garde Meuble de la Reine. Avec discernement, elle rassemble tous ses trésors à Washington, en sa nouvelle résidence Hillwood aujourd’hui devenu par son leg, State Museum and Gardens.
Marjorie souhaitait partager sa vision de l’esthétique et de l’équilibre des siècles passés afin que que « les jeunes Américains voient ».